Un des objectifs des programmes européens DRIVE et PROMETHEUS consiste à pallier certaines déficiences (perceptives, evaluatives, interprétatives, etc.) du conducteur, par l'intégration de systèmes d'aides informatives à la tache de conduite. Equiper un véhicule de tels dispositifs ne garantit toutefois en rien une utilisation optimale des messages qui seront délivrés. Ce serait négliger le relais important que constitue l'usager, décideur ultime des actions à entreprendre. Fondée sur l'analyse approfondie des cas d'accidents, cette recherche présente un certain nombre d'éléments initiateurs de dysfonctionnements propres aux conducteurs (facteurs humains), qui pourraient entraver la détection ou la prise en compte des informations fournies par une aide. L'identification de ces limitations potentielles permet de suggérer quelques spécifications pour la conception d'aides adaptées au fonctionnement réel du conducteur.(A)
Abstract