Sur un échantillon de 50 véhicules légers à essence et 20 diesels, on mesure la consommation de carburant et les émissions de CO, CO2, HC, NOX, particules, ainsi que de 9 HAP selon 29 cycles de conduite différents. Certains de ces cycles, dits cycles INRETS, ont été mis au point spécialement et sont représentatifs de la diversité des cinématiques françaises. Ont ainsi été suivis 10 cycles INRETS, 2 cycles spécifiques aux tunnels encombres, 6 vitesses stabilisées de 0 a 120 km/h, ainsi que les 2 cycles normalises ECE 15 et a grande vitesse, les véhicules étant en l'état et le départ chaud. Certains de ces cycles ont été suivis départ froid, et pour plusieurs d' entre eux, avant et après réglage. L'analyse montre le rôle essentiel de la vitesse moyenne et de l'accélération: les vitesses stabilisées sous-estiment les émissions de près de 30%, les cycles normalises de près de 15%. Les véhicules a essence sont beaucoup plus polluants que les diesels, CO2 mis a part, et tout particulièrement en CO, HC et HAP. L'age des véhicules, leur gamme, la maintenance et la température ambiante ont aussi une influence non négligeable sur les émissions. Le départ a froid augmente considérablement les émissions et tout particulièrement celles de CO, HC, et HAP des véhicules a essence. La répartition des HAP varie quelque peu selon les paramètres ci-dessus. On mesure en outre sur 5 véhicules a essence les émissions en fonction de la vitesse et de la pente, et sur 4 véhicules l'influence de la régulation du trafic. (Titres en anglais: Unit exhaust émissions of passenger cars).
Abstract