Développé dans les années 60, le réseau autoroutier de la grande région de Montréal a demandé, dès le milieu des années 80, des réfections majeures, pour des raisons évidentes de déterioration et de sécurité. De plus, du fait de l'ampleur des travaux à faire, de la présence de forts débits de circulation, de l'importance du rôle de ces axes autoroutiers dans la vie économique de la région, de la sensibilité accrue vis-à-vis de tout ce qui touche l'environnement, une planification globale était nécessaire et la prise en compte de l'usager primordiale. Ainsi, le défi du ministère des Transports du Québec (M.T.Q.) était de faire coexister harmonieusement travaux routiers et trafic, sans oublier la population touchée. Pour relever ce défi, le M.T.Q. a développé et mis au point au fil des ans et avec l'expérience accumulée, un processus concernant la gestion de la circulation et l'accommodement des usagers et des citoyens concernés. Ce processus consiste en des actions avant, pendant et après les travaux. Ce papier examine ces actions. (A)
Abstract