La sécurité routière en France : bilan de l'annee 2008.

Auteur(s)
Direction de la Sécurité et de la Circulation Routières (DSCR), Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR)
Jaar
Samenvatting

Sur l’ensemble du territoire français (Métropole et DOM), le bilan annuel de l’accidentalité routière en 2008 comparé à celui de 2007, indique que : - la mortalité a reculé de 8,2% en 2008 sur les routes en France, portant à 4 443 le nombre de personnes tuées. Avec cette septième année de baisse consécutive, ce nombre a été réduit pratiquement de moitié depuis 2002 (- 44,3%) ; - 76 767 accidents corporels ont été enregistrés soit une baisse de 8,4% par rapport à l’année 2007 et de 29,3% par rapport à 2002 ; - 96 905 personnes ont été blessées soit un recul de 9,2% par rapport à 2007 et de 31,8% depuis 2002 ; - parmi ces personnes blessées, 36 179 ont été hospitalisées soit une baisse de 9% par rapport à 2007. Sur la métropole seule, les chiffres correspondants sont de 74 487 accidents corporels (- 8,3% par rapport à 2007), 4 275 personnes tuées (- 7,5%), 93 788 blessés (9,1%) dont 34 965 hospitalisées (- 9,5%) et 58 833 blessées légèrement (- 8,9%). Tous les indicateurs de sécurité sont à la baisse, essentiellement grâce à la réduction des vitesses pratiquées mais avec des nuances selon les classes d’âge et les catégories d’usagers. Ainsi, la mortalité des usagers de deux-roues, particulièrement dans la tranche d’âge des 25-44 ans, reste préoccupante malgré une baisse de 5,4% en 2008. La conduite sous l’emprise de l’alcool est la première cause infractionnelle de mortalité au volant. Elle ne marque pas de progrès en 2008. Or, la vie de plus de 1 200 personnes aurait pu être préservée en l’absence d’un dépassement du taux légal d’alcool. En revanche, la baisse des vitesses moyennes pratiquées sur les routes se poursuit. 210 vies ont été épargnées en 2008 par la baisse de la vitesse de l’ordre de 1 km/h par rapport à 2007. Cette baisse dépasse les 11% depuis 2002. 800 vies auraient pu être encore sauvées si les limitations de vitesse étaient strictement respectées. Le taux du port de la ceinture progresse encore en 2008. Sur les huit premiers mois de l’année, par rapport à la période comparable de 2007, il est ainsi passé de 97,7% à 98% aux places avant des véhicules de tourisme et de 82,8% à 84,5% aux places arrière. On a par ailleurs calculé que ce sont près de 360 vies (8,3%) qui auraient pu être sauvées en 2008 grâce à un port systématique de la ceinture. La distraction au volant est une cause majeure d’accidents, en particulier téléphoner au volant. Cette pratique représente la quatrième cause de mortalité infractionnelle après le taux d’alcool positif, le dépassement des limitations de vitesse et le non-port de la ceinture. En 2008, le nombre des infractions sanctionnées d’un retrait de points ne progresse que de 1%. Par ailleurs, plus de 1,7 million de titulaires du permis de conduire ont pu rétablir leur nombre initial de 12 points, démontrant en cela l’effet pédagogique du permis à points. À l’exception du port de la ceinture, les infractions progressent de façon significative : + 12% pour la vitesse, + 6% pour les règles de conduite, essentiellement en raison de la recrudescence de l’usage du téléphone portable au volant. L’insécurité routière représente toutefois encore près de la moitié de l’activité des tribunaux correctionnels. Le coût de cette insécurité a légèrement baissé en 2008 de 3%. Il pèse cependant plus de 24 milliards d’euros à la société. (Author/publisher)

Publicatie

Bibliotheeknummer
20150399 ST [electronic version only]
Uitgave

Paris, Direction de la Sécurité et de la Circulation Routières (DSCR), Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR) / La Documentation Francaise, 2009, 170 p. - ISBN 978-2-11-0067292-4

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